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Dimanche en politique – Limousin old

France 3 – Lutte contre les déserts médicaux : comment sortir de l’enlisement ?

C’est un sujet qui nous concerne tous : les déserts médicaux ne cessent de s’étendre. Les gouvernements se succèdent, chacun annonce son plan de lutte, mais rien ne se concrétise. Où en est la situation en Limousin ? Comment y voir clair ? Comment sortir de cet enlisement ?

Les invités de ce nouveau ‘Dimanche en politique’ sont tous concernés et tous mobilisés dans leur domaine : Marie Bouillon, étudiante en médecine et vice-présidente de l’association des internes en médecine générale du Limousin, Claude Landos, médecin généraliste et président du syndicat MG France en Creuse, Francis Comby, vice-président du conseil départemental de la Corrèze chargé de la santé, et Jean-Jacques Lozach, sénateur de la Creuse.

Tous sont attentifs aux annonces régulières des gouvernements successifs :

  • Gabriel Attal : 16 000 étudiants en médecine en 2027 ; aujourd’hui c’est moins de 11 000.
  • Michel Barnier : programme “Hippocrate”, pour que les internes s’engagent à travailler dans les déserts médicaux. 
  • François Bayrou : pacte de lutte contre les déserts médicaux, pour que les médecins issus de zones sur-dotées aillent travailler deux jours par mois en zone sous-dotée.
  • Sébastien Lecornu : création de maisons France Santé, un guichet unique sur le modèle des maisons France Service.

« Les attentes de la population sont énormes »

Pour Claude Landos, le constat est alarmant pour les médecins généralistes et les patients : « C’est de plus en plus difficile. On arrive à soigner des patients, mais on n’arrive pas à vivre correctement à côté. On essaye de développer des solutions avec un travail en groupe et en collaborant avec d’autres professionnels. »

Marie Bouillon le ressent aussi, alors qu’elle est encore en formation : « Les attentes de la population sont énormes. Nous, en tant qu’étudiants, on est confrontés tous les jours à des patients qui demandent quand on arrive et quand on sort de la fac ; on a juste envie de leur répondre qu’on arrive bientôt. Ce n’est pas quelque chose qu’on vit très bien, quand on voit la peine des patients à qui ont dit qu’on ne va pas forcément venir dans leur territoire. Mais on a toujours l’espoir de leur dire que si ce n’est pas nous, ce sera peut-être quelqu’un d’autre, parce qu’on veut s’installer dans les territoires ruraux, les internes le disent. »

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