Janaillat. Combeauvert, jalon d’un chemin de mémoire

            Janaillat. Le jalon d’un chemin de Souvenir et d’avenir à Combeauvert. La cérémonie au monument de Combeauvert, où le 9 juin 1944, 31 maquisards tombèrent sous les balles de la division Das Reich, a été cette année l’occasion d’une inauguration, à l’issue du Rallye de la Résistance.

L’association La Mémoire en Chemin a mené depuis plusieurs années un projet qui à terme sera matérialisé par 72 jalons de l’un des plus longs chemins mémoriel d’Europe à travers la Nouvelle-Aquitaine, pour symboliser « les exactions commises par la division SS Das Reich au cours de ses déplacements dans le Sud-Ouest ou lors de sa progression vers la Normandie.

Pas seulement sa progression géographique, mais aussi sa progression dans la barbarie. sont ainsi reliés tous ces lieux où des milliers d’otages, résistants, juifs, communistes, handicapés, femmes, enfants, et autres civils innocents ont été victimes d’assassinats, tortures, incendies, pendaisons, déportations, pillages, massacres de masse. La démarche est de démonter que ces massacres répétés sont le résultat d’une idéologie hégémoniste et raciste pratiquée à l’échelle d’un État et servie par des séides spécialement formés et entraînés », souligne Maurice de Caumières, président de la Mémoire en Chemin, dans son texte lu par Raoul Vaugelade, président du comité local Les Amis de la Résistance de l’ANACR, qui finissait sur deux mots « Solidarité et fraternité ». Ce jalon, une boîte noire, donne accès grâce avec un QR code à un musée virtuel sur Internet, montrant l’itinéraire de la compagnie Das Reich et des données historiques nombreuses. 

Les présents. Participaient aussi à cette cérémonie Jean-Jacques Lozach, sénateur ; Ottman Zaïr, sous-préfet de l’arrondissement de Guéret ; Catherine Defemme, conseillère départementale de la Creuse ; Raymond Dubreuil, maire de Janaillat ; Georges Hurbe, trésorier du Comité départemental de l’Anacr ; Sylvie Cerclier, présidente Comité d’organisation du rallye de la Résistance creusoise. Pour qu’ici et ailleurs la barbarie soit dénoncée.